L’arrêt de la production d’eau à la Fiée des Lois pour cause de pollution aux pesticides était un « désastre prévisible », selon l’Apieee (Association de protection, d’information et d’études de l’eau et de son environnement) qui œuvre depuis plus de trente ans pour la défense de l’eau dans les Deux-Sèvres.
« Dès 1990, rappelle sa présidente, Joëlle Lallemand, l’Apieee pointait la dégradation de la qualité de l’eau dans les Deux-Sèvres. La seule réponse que nous avons eue à l’époque : “ Les nappes profondes sont bien protégées. ” Malheureusement, nous avions raison. »
Il aura fallu moins de quarante ans pour « remplacer l’eau des nappes infra, âgées de 2.000 ans environ, par les infiltrations d’eaux de surface polluées », souligne l’association.
Le captage de la Fiée des Lois étant situé au beau milieu d’une zone d’agriculture intensive, « la pollution est inévitable si les mesures nécessaires ne sont pas prises pour protéger l’eau des pesticides », souligne l’Apieee qui juge insuffisamment contraignantes les mesures prises par les pouvoirs publics.
Laisser un commentaire
Tous les commentaires sont modérés avant d'être publiés.
Ce site est protégé par hCaptcha, et la Politique de confidentialité et les Conditions de service de hCaptcha s’appliquent.